Si la responsabilité de l’auteur de l’accident n’est pas contestée, son assureur « RC Auto » procèdera volontairement à l’indemnisation des dommages de la victime.
En ce qui concerne le dommage matériel relatif au véhicule, ce sera bien souvent l’expert de l’assureur « RC Auto » de la victime qui procèdera à son expertise unilatérale. Néanmoins, le PV d’expertise sera opposable à l’assureur « RC Auto » du tiers responsable en raison de la convention RDR qui existe entre les assureurs pour faciliter le processus d’indemnisation.
En ce qui concerne les lésions corporels et les préjudices susceptibles d’en résulter, l’assureur « RC Auto » du tiers responsable invitera la victime à se présenter auprès du médecin-conseil de la Cie qui sera chargé d’établir un rapport médical sur base duquel l’assureur proposera une indemnisation.
Néanmoins, cette expertise étant unilatérale à l’initiative de l’assureur « RC Auto » du tiers responsable, le médecin-conseil de ce dernier veillera davantage à assurer la défense de ses propres intérêts.
Dans ce cas, il est essentiel de soumettre les conclusions médicales et la proposition d’indemnisation à la sagacité d’un avocat qui pourra analyser leur conformité.
Dans le cas contraire, si des contestations doivent être soulevées, il convient de solliciter une expertise médicale contradictoire, que celle-ci soit amiable ou judiciaire, pour permettre à la victime d’être assistée également par un médecin-conseil susceptible d’assurer la défense de ses intérêts.
L’assistance d’un avocat est dès lors essentielle dès lors que le caractère unilatéral d’une expertise s’avère bien souvent défavorable aux intérêts de la victime.